S3E1 L’ANGOISSE DE CONSULTER UN PSY

Aujourd’hui, on va parler de psy, on va parler d’une chose un petit peu particulière qui est l’angoisse de consulter un psy et du coup comment se débarrasser de ce problème.

La France est le plus petit consommateur de consultation de psy. Alors je le dis parce que c’est par ces mots qu’avait débuté une conférence à laquelle j’avais assisté un jour. A cette époque, je me doutai bien qu’en France, il y avait un « truc » avec les psy de toutes natures et toutes approches thérapeutiques mais je ne me doutai pas que c’était à ce point. Que vous alliez en Belgique ou de l’autre coté de l’atlantique, je pense au Etats-Unis par exemples. Tout ce qui concerne le domaine psy est totalement intégré dans le quotidien. En Belgique les institutions font appel tout les jours à des comportementaliste ou à des psychologues pas seulement pour commettre des expertises mais bien pour instaurer le changement dans des familles en souffrances,  chez des adolescents en rupture de rang social ou chez des adultes en difficultés. Ces belges que nous, petits français moquons tous les jours ont bien des choses à nous apprendre en matière d’ouverture d’esprit. Les français portent un regard si méfiant à l’égard de la chose psy que mes compatriotes sont les premiers à dire : « Je ne vais pas chez le psy, je ne suis pas fou ! »

En bien cette petite phrase en dit long sur le regard que pose la plupart des français sur la psychologie, en général, comme sur la peur que ces mêmes français ont de la thérapie en général.

J’en veux pour preuve une femme que j’appellerai Mlle K, je pense qu’elle se reconnaitra, et qui à une époque m’a sollicité parce qu’elle avait justement des prob psy. Maintes fois, je  lui est suggérer de consulter un psy mais  je n’ai pas eu de succès particulier et non contente d’exprimer sa peur à cette idée, elle m’a dit être aller jusqu’à m’écrire et que dans la mesure ou elle ne parlerai pas un psy de vive voix et qu’il serai plus « facile » de lui écrire mais qu’à son sens,  aucun psy n’accepterai des séances de thérapie avec l’écriture comme moyen de communication interpersonnel et thérapeutique. Maintenant, je doute qu’elle est essayée pour prononcer cela avec une telle affirmation, avec une telle force.

 

Aujourd’hui, je vais donc essayer de démystifier et de démythifier la fonction de psy et partant, je vais essayer de vous expliquer pk l’angoisse de consulter un psy n’est que l’expression d’un déni et d’une plaie d’orgueil qui cache la peur d’être mis à nu et d’avoir à changer.

Mais avant cela, on va essayer ensemble de définir ce qu’est un psy précisément. Alors comme vous le savez, grâce à différents articles que j’ai publié sur mon blog « fredericarminot.com » il existe différentes approches thérapeutiques, mais surtout différentes classes de psy : les psychologues, les psychothérapeutes, les psychanalystes et les psychiatres. Chaque membre d’une de ces 4 classes aura fait des études pour bénéficier du droit d’exercer puisque chaque fonction est régie par une reconnaissance diplômante. Il convient de modérer cela en précisant que ce n’est pas le cas de la psychanalyse dont les praticiens s’adoubent entre eux … Voila je vous passerai mon avis sur le sujet.

Ce qui différencie chaque classe est donc la méthode employée. Mais je ne vais pas revenir sur ces différences puisque ce qu’il est important de savoir c’est que chaque intervenant à sa façon de travailler puisque chaque thérapeute à sa personnalité et son histoire. Et il appartient donc à chacun d’entre nous, psy et autre thérapeute d’avoir travaillé sur nous et d’être superviser, en effet qu’en serait il si les psy n’étaient pas épaulé par d’autres et si chacun d’entre nous n’avais pas réglé ces petits problèmes personnels. La fonction d’un thérapeute ou d’un psy consiste donc à comprendre le problème d’un patient et d’aider celui-ci à objectivé par rapport au problème exprimé. Ainsi , un psychologue vous aidera à faire le lien ente votre problème et votre histoire de vie ou encore votre relation à vos parents  Un psychothérapeute ou une psychothérapeute vous aidera de bien des manières, puisque chaque psychothérapeute exerce une ou plusieurs pratiques qui relève de la psychologie mais qui font aussi appel à une boîte à outils comme les psychodrames,  les groupes de thérapie, la Gestalt thérapie, la méditation , la pensée consciente, l’autosuggestion, la pensée positive et j’en passe.

 

Donc, le thérapeute, quelle que soit sa formation, n’a pas vocation à vous juger, j’irai jusqu’à écrire qu’il n’en a pas le droit. Le psy est là pour aider, le psy n’est pas un dieu vivant que certains se voudrait être celui-là. Et le problème avec certains de ces intervenants thérapeutique c’est qu’il cultive une certaine tendance à vouloir imposer leurs idées à leur patient. C’est ce que j’appelle des tentatives répétées de « normalisation ». En agissant de la sorte, beaucoup de psy contraignent le patient à avoir une pensée rationnelle, normale ; ce qui peut accroitre le problème du dit patient et lequel peut lutter contre lui-même et partant se penser moins normal que la moyenne internationale. Or il n’y a rien de pire qu’un psy qui n’écoute pas son patient, il y a donc toutes les raisons de ressentir de l’angoisse à l’idée de savoir ou plutôt de ne pas savoir comment cela va se passer avec un psy. Finalement la question c’est : «  C’est qui ce mec ? » ou « C’est qui cette nana ? ».

Justement un psy ou un thérapeute c’est qui ?

J’ai grand plaisir à dire et à écrire que le psy est un malade comme les autres ! Alors effectivement, nous sommes tous névrosés, et le thérapeute est bien évidemment un homme ou une femme. Et partant de cette idée, le psy est un être humain qui éprouve, tout comme vous, le besoin de satisfaire ces besoins primaires, c’est à dire manger, boire, se reproduire (ou pas), aimer et être aimer. Et les personnes qui font le choix de ce métier que de soigner les autres, nécessite une ouverture d’esprit et un amour de l’autre. Ou cela est naturel, ou cela se construit au fil de l’année, mais il est préférable d’être naturellement dotée d’empathie car si cela relève de l’exercice forcé, cela posera problème tôt ou tard.

Et ce professionnel de la santé mentale est donc un être humain qui a ses joies, ses peines, ses colères, ses angoisses, sa dépression ; et se doit, du moins au cours de l’exercice de sa fonction, de laisser tout cela au placard et de s’en occuper avec son superviseur ou avec un confrère ou une consœur. Bien évidemment, un psy peu avoir parfois envi de travailler et parfois non, il peut aimer ou apprécier certains patients plus que d’autres, tout comme pour des questions financières, recevoir certains patient dont la typologie psychologique l’ennui ou mentir effrontément sur un sujet qu’il ne maitrise pas. Un psy ou thérapeute va au toilette comme tout le monde, a parfois envi de ne rien faire, peut faire preuve d’une mauvaise foi crasse pour se protéger.

En un mot comme en cent, un psy est être humain qui essai de faire du mieux qu’il peut mais si parfois certains se montrent d’une dangerosité effarante. Ce qui nous amène au « limite » du psy, des psychiatres, psychologues, psychothérapeutes ou encore les coachs ont deux limites : une limite fonctionnelle et une limite personnelle.

La limite fonctionnelle traite des compétences de l’intervenant thérapeutique, ces compétences sont sanctionnées par diplômes mais aussi les compétences identifiées chez le thérapeute et relayées par des patients ou des professionnelles de santé. Le thérapeute n’a pas à amalgamer ses compétences professionnelles et ses compétences personnelles. Ainsi, la religion ou d’autres pratiques philosophiques propres au psy à titre personnel, n’ont pas à biaiser, à interférer ses interventions thérapeutiques. En aucune façon, un thérapeute n’a le droit de vous imposer ses idées personnelles ni par exemple à vous imposer des modes thérapeutiques dont vous ne voulez pas. Ainsi vous conserver et devez conserver votre libre arbitre. Vous avez toute autorité pour exprimer votre désaccord, je ne vous pas dit de « casser la figure du psy », je veux dire par là qu’il suffit de discuter du bien-fondé d’un traitement par médicament, par exemple, ou d’un mode thérapeutique qui vous convient ou qui ne vous convient pas.

Ce n’est pas parce que un médecin vous dit quelque chose que vous devez être d’accord, n’oubliez jamais que, si un psy, quelle que soit sa compétence, cherche à vous imposer quelque chose ; j’entends par là que si vous entendiez son propos comme un ordre, et bien,  je vous suggère de fuir.

Maintenant, si vous voulez rester ou n’osez pas partir, donc vous affirmer, vous risquez de faire partie de ces gens qui, surtout en France, ont toutes les raisons de nourrir des angoisses à l’idée de consulter un psy.

Je me souviens, comme si cela avait eut lieu il y a fort peu de temps, de ma première consultation chez un psy. Alors, c’était il y a plusieurs dizaines d’années, je ressentais cette première consultation comme une  contrainte et non comme une aide possible, et en cela, je ne faisais qu’exprimer ma résistance au changement, ma peur du changement, puisque mon premier reflex aura sans doute été de dire : « Je n’ai nul besoin d’aide » et que de façon orgueilleuse je me débrouillai très bien tout seul. Et ce n’est que bien plus tard que je comprendrai que je ne faisant qu’entretenir un comportement victimologie bien plus agréable, au risque d’en surprendre quelques-uns, que d’être responsable ou du moins dans mon petit cerveau dysfonctionnel de l’époque.

En fait, mon vrai problème était que cette professionnelle découvre la nature de mon vrai problème et m’y confronte. Et partant, que cette identification m’oblige à agir de façon responsable, c’est-à-dire à assumer et à soigner les troubles anxieux dont j’étais affecté à l’époque. Et surtout, je ne voulais pas que cette psy me confronte, parce que je savais très bien ! C’est dire que l’alcool et ma dépendance ne pouvaient pas être une façon durable de gérer mon anxiété.

La plupart du temps, les français ne vivent pas la consultation thérapeutique comme une aide, cela signifie qu’ils ne la vivent pas avec humilité. Bien au contraire, beaucoup de français vivent les consultations, du moins la ou les toutes premières fois, comme une exposition indécente de leur intimité et parfois comme un viol.

Et à titre personnel, je trouve que beaucoup de français portent un jugement très minorant en général, surtout à propos de ce dont ils ne savent rien. De fait, les français dont je suis, font preuves d’une attitude de rejet particulièrement arrogante à propos de la différence et de tout ce qui leur fait peur.

Mais finalement, l’être humain n’est-il pas ainsi fait qu’il a une tendance réactive à rejeter tout ce qui le ramène à lui-même et à denier ce qui le dérange dans son camps à soi et à rejeter du coup la réalité.

Beaucoup de gens estiment qu’ils n’ont pas à parler ou à confier leur vie à quelqu’un qui leur est étranger, c’est un motif supplémentaire qui exprime une peur et une réserve qui empêchent le patient de se confier et du coup de se « lâcher ».

Il est une chose importante dans la relation entre un psy et son patient : c’est la confiance. Cela signifie que, comme le psy est soumis à la plus stricte confidentialité, vous n’avez donc aucune raison objective de craindre quoi que ce soit en matière de secret personnel. Vous ne devriez pas être angoissé à l’idée de consulter un psy, cependant je ne ni pas que vous pourriez avoir peur que les choses se passe « mal » entre le ou la thérapeute et vous.

Que vous aillez peur aussi qu’un psy vous dise que vous n’êtes pas « normal » ou encore que vous aillez à craindre de penser qu’en écoutant la parole du psy que vous consultez, ce soit vous qui pensiez que vous n’êtes pas « normal ».

Et bien, j’ai une bonne nouvelle pour vous ! Tout ça est normal, tout ce type de préoccupations est tout à fait normal et légitime. Ne vous préoccupez pas de savoir si le psy est beau ou belle, intelligent ou pas, tolérant ou non. Je me rappelle avoir fait un travail thérapeutique il y a longtemps, d’une grande qualité d’ailleurs, avec un psy pour lequel je ressentais une aversion physique particulièrement importante. Ce type m’agaçait au plus haut point mais ces interventions m’auront énormément aidé. Je me souviens d’ailleurs lui avoir, plus tard, exprimer ma gratitude à ce propos.

Au moment ou vous consultez, vous êtes la personne la plus importante sur terre ! C’est de vous et de vous seul qu’il faut vous préoccuper  et tirer un maximum de profit de la professionnelle ou du professionnel de la mission est de vous aider à aller mieux et à vous accepter tel que vous êtes.

Toutes les raisons que vous pourriez exprimer pour ne pas aller consulter peuvent refléter votre peur, ce qui est bien compréhensible, d’avoir à changer en un homme mieux. Arrêtez de faire dans la comparaison, laquelle nuit à tout travail thérapeutique comme à votre équilibre personnel. Et dans tous les domaines de votre vie, il y aura toujours quelqu’un de mieux ou de moins bien que vous.

Qu’avez-vous donc à craindre, si tout allait bien pour vous, si vous n’aviez plus aucun problème grâce à des consultations chez un psy ou grâce au programme thérapeutique que j’ai mis en ligne et dont vous trouverez la description en dessous de ce podcast.

Merci de attention et à très bientôt,

Aurevoir