S3EP2 – QUELQUES EVIDENCES A PROPOS DE LA DEPRESSION
Aujourd’hui on va parler de dépression et plus particulièrement d’évidences à propos de la dépression.
Par exemple : comment diagnostiquer une dépression ? Est-ce que tout le monde peut souffrir de dépression nerveuse ? Existe-t-il un lien entre la dépression et la bipolarité ? Comment faire quand on est dépressif ? Existe-t-il des méthodes ou des comportements a adapté pour traiter la dépression ? La famille ou les proches ont-ils un rôle à jouer auprès d’une personne dépressive ? Autant de questions que la plupart du temps les gens me posent et je vais donc au travers de ce podcast aujourd’hui essayer de vous répondre à la fois de façon simple est précise.
Autant que vous le sachiez tout de suite nul n’ait besoin de consommer des médicaments à outrance pour soigner la dépression, il existe des moyens bien plus simples. Je vais me faire un plaisir, si ce n’est un devoir de vous les exposer bien qu’avant, je vous précise une chose c’est que j’ai tout à fait conscience qu’éventuellement après se podcast un certain nombre de gens vont me détester puisque mon métier de comportementaliste ne consiste pas à vous rassurer, mais à vous apporter de vraies réponses.
En matière de réponse, justement il y a un point qui est extrêmement important qui relève du diagnostic de la dépression et d’une nécessité à avoir des diagnostics qui soient moins rigide. Qu’est-ce que j’entends par là ? Quand une personne est victime d’une dépression ou ce que l’on appelle communément une dépression nerveuse l’idée du drame commence et l’abattement fait plus fort, j’entends par là qu’être dépressif souhaitant un problème majeur qui fait craindre une quasi-impossibilité d’y trouver une solution.
Il est certain qu’être diagnostiquer comme atteint par la dépression ce n’est pas particulièrement agréable en même temps cela peut avoir des effets dévastateurs quand la personne qui vous le diagnostic n’est pas aux claires avec certains attendus. J’en veux pour preuves le nombre de personnes qui viennent me consulter, quand je dis me consulter qui venait me consulter ou qui me contacte par mail ou par téléphone en invoquant des troubles maniaco-dépressifs où des troubles bipolaires.
Je ne voudrais pas être cynique, mais je trouve que certains médecins ont une certaine tendance à répondre à ce que moi j’appelle des “effets d’annonce” comme a des effets de “mode” est à diagnostiquer un peu vite des personnes comme bipolaires par exemple, ce qui n’est pas mieux que la dépression ces autres choses, c’est un autre problème.
Il est clair dès les thermes de la première consultation que beaucoup de ces personnes ne sont pas plus bipolaires, maniaco-dépressive ou victime de la dépression que, comme j’aime le dire “je suis archevêque de Canterbury”. En conséquence de quoi, j’aimerais que ces diagnostics de la maladie de la dépression répondent moins à des critères statistiques qu’à des critères comportementaux, ainsi ce n’est pas parce que vous assaillez entre abattement et exultation que vous êtes bipolaire.
La dépression est une sorte d’abattement émotionnelle cela vous donne le sentiment pénible d’une absence de désir comme d’une impossibilité chronique à trouver l’énergie pour faire telle ou telle chose. Au-delà des critères de diagnostic la vraie question n’est-elle pas de savoir en quoi être victime de dépression est un problème ? Je conviens que c’est un peu bizarre comme question, mais en faites je pose cette question, car nous sommes tous potentiellement atteint par les symptômes de la dépression, ce n’est pas une difficulté en soit, c’est la réalité de la vie de la vie, de nos quotidiens respectifs qui peuvent altérer notre relation à nous-mêmes comme aux autres et partant la difficulté de la dépression réside plus dans l’analyse de ces conséquences que dans le diagnostic lui-même. En effet, en France, il est de coutume de coller des étiquettes à tout le monde un peu comme ces généralités qui voudraient que sous le prétexte qu’une personne soit issus d’une certaine culture elles aient un comportement X ou Y puisque comme le disait Sammy Davis Junior « quand tu es noir juif et borgne la vie est très dur », donc je vous invite à exercer votre libre arbitre quant à certains diagnostique que je qualifierai à l’emporte-pièce qui ne sont jamais sans conséquences psycho-affectives sur les personnes qui en font l’objet.
Alors, de plus que préférez-vous ? Savoir que vous êtes victime de dépression ou comment soigner la dépression ? Du coup cela amène une question : tout le monde peut-il souffrir de dépression ? Je ne connais pas de maladie ou de trouble émotionnelle qui se réserve pour une population plutôt qu’une autre. Vous pouvez être riche et médicalement bien portant et être affecté de dépression, de la même façon vous pouvez être “pauvre comme Job” comme l’on dit et avoir de la vie une vision positive. Pour autant j’ai remarqué et ce qu’il va suivre ne vaut que pour mon expérience, j’ai remarqué que souffrait souvent de la dépression les personnes ayant fait des études longues et nécessitant un certain investissement intellectuel. Alors, cela ne retire en rien à la réalité que des ouvriers, des employés souffrent aussi de symptômes de la dépression.
Cette maladie qu’est la dépression, ne repose sur aucun critère socio-professionnel ou économique objectif. Cela touche tout le monde sans distinction de race, de milieu social, de religion, d’éducation et j’en passe. Par contre, ce, à propos de quoi il faut être vigilant c’est qu’il ne soit pas fait des amalgames entre des pathologies ou une autre par exemple : la bipolarité pour la dépression.
Alors, du coup existe-t-il un lien entre la dépression et la bipolarité ? Très, voire trop souvent, j’ai des patients qui me contacte et qui me parlent d’un diagnostic de bipolarité qui leur a été annoncé et comme d’autres me donnerait les chiffres gagnants du loto, c’est-à-dire qu’ils vous disent cela avec un tel naturel comme si c’était une chose acquise parce qu’on leur a dit que s’en est particulièrement suspect et quand je pose la question aux intéressés de savoir qui d’eux ou un professionnel de la santé le leur a dit c’est parfois l’un des deux ou le patient lui-même qui pense “que”.
Quand je pose la question à ces mêmes personnes de savoir ce que leur procure émotionnellement un diagnostic, certains sourient, cela s’entend au téléphone le sourire est content de savoir de ce dont ils souffrent l’étiquette ou ravis de se sentir moins coupable de ne pas arriver à sortir de la dépression. Je trouve dangereux que de tels diagnostics soit fait, au-delà du nom d’un problème donné, celui de la dépression, ce qui importe ce sont les moyens dont nous allons nous servir le patient et moi pour le sortir de cette ornière, partant les outils thérapeutiques que nous allons utiliser pour satisfaire son objectif, traiter la pathologie d’une part et progressivement rendre possible demain ce qui était impossible hier soit retrouvé le désir et avoir de soi une image positive en bref retrouver confiance.
Le seul lien qui puisse exister entre la dépression et le trouble bipolaire réside dans les phases d’apathie et d’excitation que nous pouvons tous observer dans nos comportements respectifs dans tous les domaines de notre vie. Ce n’est pas parce que vous êtes abattue le matin est surexcité l’après-midi que vous êtes victime de la dépression a tendance bipolaire, cela ne signifierait-il pas plutôt que vous essayez d’utiliser les ressources personnelles qui ne tiennent pas la distance ? Comme une dame avec laquelle j’ai récemment parlé, vous pouvez toujours dresser une liste scientifique des troubles associer à la dépression pour autant vous ne vous sentez pas mieux. Le plus important du coup n’était-il pas de savoir comment faire pour en finir avec la dépression et non de savoir pourquoi vous êtes sous réserve victime de la dépression.
Justement, comment faire quand vous êtes ou quand vous vous sentez dépressif ou quand vous pensez souffrir de dépression ? Passé un délai plus ou moins conséquent la première réaction consiste à consulter son médecin traitant, or, un médecin généraliste n’est pas nécessairement le mieux former pour diagnostiquer un trouble émotionnel sauf à ce que vous trouviez un intérêt à ne pas changer de médecin même de façon ponctuelle ou provisoire, je vous invite à consulter plusieurs praticiens qu’ils soient médecin, psy, psychiatre pour croisée les informations et les diagnostics un peu comme si vous consultiez plusieurs professionnels pour rénover votre maison. Si d’aventure plusieurs professionnels de la santé mentale confirme le diagnostic initial ne vous en tenez pas à la seule prescription médicamenteuse, essayer de trouver avec un ou plusieurs psys qu’ils soient psychanalystes, qu’ils pratiquent la thérapie comportementale ou qu’ils soient psychologues jusqu’à ce que vous vous sentiez en harmonie avec la personne que vous consultez. Alors, n’hésitez pas à en consulter d’autre si d’aventure vous avez eu l’impression de stagner thérapeutiquement. Consulter un psy au début c’est comme les prémisses d’une aventure amoureuse, vous ne méprenez pas il ne s’agit pas de ça, mais au début cela peut être très agréable, mais ça peut se gâter avec le temps ou encore vous pouvez ne pas trouver ce que vous cherchez et a contrario cela peut tout à fait correspondre à ce que vous souhaitez.
Dans tous les cas, il est vrai qu’il est plus facile de ne rien faire voir de se plaindre pour s’éviter d’agir de façon responsable parce que votre résistance au changement ou votre peur du changement vous bloque. Dans la même veine il est normal de changer d’interlocuteur thérapeutique si vous l’estimez nécessaire et cette responsabilité vous ait choix. Vous en feriez un problème que si vous trouvez un intérêt. En bref, s’il s’avère que vous souffrez de trouble dépressif ne vous jeter pas sur n’importe quels praticiens comme la misère sur le monde. Votre tête et votre corps vous dit des choses et il va donc vous falloir prendre le temps de vous occuper de vous et n’oubliez pas, comme j’aime le dire et l’écrire “vous êtes la personne la plus importante sur terre pour vous-même”. Du coup existe-t-il des méthodes ou des comportements à adapter pour traiter une dépression ? Oui, il existe autant de méthode qu’il y a de personnes dépressives finalement. Il n’y a pas une méthode qui fonctionne mieux qu’une autre et dans le système culturel et médical dans lequel nous sommes, le réflexe commun et de traiter la dépression avec force médicament. La dépression et l’expression de manque de sérotonine énergique et de dopamine énergique, j’ai expliqué ça dans un article de mon blog d’ailleurs qui s’appelle “définition de la dépression” et tout cela ayant un lien bien évidemment avec le cerveau, le système nerveux central.
Les médicaments peuvent être une meilleure approche, mais ne doivent surtout pas être la seule source de bien-être. “Médiquer”, la plupart des gens sont désinvesties d’une démarche personnelle à propos de la gestion de leur dépression. Il est important que vous conserviez un certain regard sur votre responsabilité thérapeutique. Si pour un temps les médicaments peuvent être nécessaires pour vous sortir la tête du trou en consommé toute une vie durant serait à mon sens assez irresponsable, mais n’oublions pas que certains d’entre nous on plaisir à la plainte et ne sont nullement client d’un mieux-être. Un comportement victimologique n’est-il pas plus dé responsabilisant qu’un comportement adulte et responsable.
Il est certain que prendre votre dépression en charge vous sera difficile au moins au début ensuite vous pouvez utiliser des programmes thérapeutiques ou avoir recours à un ou plusieurs psys pour vous aider en ce qui me concerne il est fréquent que des patients aient beaucoup mieux aux thermes de la quatrième ou de la cinquième séance de thérapie comportementale, on arrive donc à un résultat très encouragent en l’espace de quatre à six semaines. Il en va de même quand les personnes ont recours au programme thérapeutique en ligne que je mets à votre disposition, je pense d’ailleurs au programme “ARtUS”, et en l’espèce je n’accomplis aucun miracle. Je me sers juste du désir d’une personne pour la sortir de la difficulté dans laquelle elle se trouve comme de différents exercices thérapeutiques spécifiquement issus de l’approche comportementale, cette même approche qui vous offre des résultats extraordinaires en ce qui concerne les crises d’angoisse, les crises de panique ou les angoisses associées ou non à un problème de dépression.
L’une des premières maximes apprendre en compte quand vous êtes convaincu de souffrir de dépression et de ne surtout pas vous obliger à faire ce que vous vous sentez incapable de faire agir à l’inverse peut vous peut vous être très préjudiciable. Dans le cas contraire se serait comme si vous vous contraigniez à acheter une voiture alors que vous ne savez pas conduire où vous n’en avez pas les moyens. Si vous voulez le temps joue avec vous et au contraire de ce que vous puissiez penser, il ne joue pas contre vous. Essayer donc d’accepter votre situation. C’est la fin de quelque chose et le début d’autre chose et une fois n’est pas coutume toute crise à son intérêt et ces avantages, il s’agit de prendre le temps de vous positionner de façon différente et plus constructive. J’en veux pour preuve cette maxime qui dit la chose suivante : “Donnez-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux changer, le courage de changer celles que je peux”.
Enfin, une autre question se pose qui est de savoir si la famille ou les proches ont un rôle à jouer auprès d’une personne dépressive ? Quelle personne dépressive n’a jamais entendu un proche se plaindre de la dépression de l’autre ou quelle personne souffrant de maux assimilables a de la dépression ne s’est-elle jamais sentie coupable. Honte et culpabilité sont souvent les conséquences de troubles dépressifs voir de la dépression elle-même. Alors, coupable vis-à-vis d’une compagne ou d’un compagnon, d’un père, d’une mère, de frère et sœur, d’amis, comme si vous faisiez exprès d’être victime de dépression. Très fréquemment les proches sont désemparés et inquiet quand l’un des leurs souffre de facteur lié à la dépression, ils voudraient bien faire, se montre patient, au début en tout cas, puis cela les affecte d’une façon bien plus considérable, alors si l’un de vos proches et dans cette situation inviter le lui aussi où elle aussi, à consulter un psy, cela lui déplaira surement il vous sera opposé que le malade ce n’est pas vous ou c’est l’autre ce qui n’est pas faux, mais ce qui n’est pas vrai non plus, un proche ne peut prétendre être indemne de la maladie de la dépression de l’autre et ainsi quand il agira auprès de vous pour vous y inviter à agir de tel ou tel façon pour prendre la dépression en charge se sera l’expression de son problème par rapport à vous et à vos symptômes liés à la dépression.
En tentant de vous faire agir, il exprimera sa difficulté a lâché prise devant quelque chose qu’il le dépasse et qu’il lui fait peur de faite son comportement influera le vôtre et vous risquiez et l’un et l’autre dans cette interaction pathologique, d’enrichir le problème et de n’y trouvez aucune issu ou trop peu. Il est important que les proches soient accompagnants, mais non soignant et il est vitale qu’il lâche prise et vous laisse prendre la dépression en charge comme il vous semble bon de la faire. Leur seul rôle, quand ils en acceptent l’augure et de vous aimer comme vous êtes pour qui vous êtes et non pas comme ils aimeraient que vous soyez. Charge à l’un comme à l’autre et vous-même d’exprimer vos limites. Dans le respect de soi, dans le respect de l’autre, cela aura pour ainsi avantage de vous protéger davantage de certains conflits fréquemment associés à la dépression.
Merci de votre attention et à très bientôt.