S2E5 LA PHOBIE DES INSECTES – COMMENT FAIRE
La phobie des insectes – Comment faire ?
Je vais vous parler d’une phobie qui est tout à fait d’actualité en regardant la température : c’est la phobie des insectes !
Alors la phobie des insectes vous allez le comprendre c’est une question de contexte.
Effectivement en France nous attendions qu’il fasse beau, que le soleil illumine nos journées depuis quelques jours, nous sommes assez servis puisque nous avons des températures qui parfois dépassent les 30 degrés et entre autres dans Paris je trouve cela assez pénible.
Les estivants en profitent mais également les insectes car il y en a dehors dedans à croire qu’il se sont donnés le mot !
Ils volent, ils rampent la nuit le jour, nous les chassons mais ils reviennent.
Certains d’entre nous les tuent juste parce qu’ils se sentent importunés, d’autres demandent à d’autres personnes de les occire ou les tuent eux-mêmes pour régler leur problème non sans être terrorisés.
Et quel est leur problème ?
C’est la phobie des insectes que l’on appelle aussi l’entomophobie.
Avant de parler de phobie des insectes il est important de définir ce qu’est qu’un insecte.
Désolé pour celles et ceux que ça terrifie, mais en matière de peur des insectes il s’agit de mouches, de guêpes, d’abeilles, d’araignées.
Les insectes sont caractérisés par leur nombre de pattes trois paires les plus souvent donc six pattes voir bien plus et un corps en trois parties : la tête le thorax et l’abdomen, augmenté de deux ailes chacune et enfin de deux antennes.
Les insectes sont de tailles variables et leur dangerosité c’est-à-dire leurs piqûres diffèrent d’un animal à l’autre et en aucun cas les insectes en Europe ne sont mortels.
Pour autant je grandirais la définition d’insectes à tous les insectes rampants et je pense plus particulièrement aux cafards ou aux punaises dont certains volent et d’autres non.
Je me rappelle à ce propos quand j’étais dans la marine nationale, je faisais mon service militaire ce qui commence à remonter !
Nous avions fait escale à l’île de la Réunion, j’y avais d’ailleurs fait quinze jours de permission ce qui était assez génial.
Ce qui l’était beaucoup moins c’était la taille de certains insectes, puisque les cafards plus précisément mesuraient jusqu’à plusieurs centimètres et lorsqu’ils volaient j’avais l’impression d’entendre une formation de l’armée de l’air en déplacement.
Bien que je ne sois pas entomologiste, je pense que la notion d’insecte s’étend à tout animal qui vole ou rampe et que tout un chacun d’entre nous puisse assimiler à un insecte.
Je ne vous oblige absolument pas à être d’accord avec moi !
Par contre, la définition de la phobie des insectes il est important de la préciser.
Comme je l’ai déjà expliqué, la phobie est une réaction de peur à ce que l’on peut assimiler à une angoisse, voire une angoisse chronique.
Les personnes phobiques ont ce que nomme un objet phobique, et leurs angoisses sont centrées ou focalisées sur cet objet.
Les personnes qui sont affectées font tout pour mettre en place des processus d’évitement,
Ce qui signifie qu’elles mettent en place des stratégies parfois très élaborées mais aussi très compliquées pour ne pas être confrontés à l’objet de leur peur.
Aujourd’hui je vous parle de la phobie des insectes mais j’aurais aussi pu vous parler de chien de chat de tout autre animal, à ceci près qu’il est peut-être plus facile de contrôler la présence d’un chien ou d’un chat que celle d’un insecte.
Qui parle d’un insecte parle d’un animal le plus généralement volatile, on ne sait jamais quand il viendra et encore moins ce qu’il fera et en conséquence la notion d’imprévisibilité rend cette phobie encore plus importante et encore plus douloureuse.
Je me souviens d’une patiente qui avait la phobie des serpents, elle gagnait très bien leurs vies, ce qui leur permettaient d’être fréquemment autant pour des raisons personnelles que professionnels d’être fréquemment en déplacement, ils se rendaient souvent à l’étranger.
Le mari était souvent frustré parce que son épouse ne pouvait pas envisager de voyager dans des pays où la présence de serpents en nombre étaient connus, et plus que la dangerosité de l’animal c’était l’animal lui-même qui était l’objet de la phobie de cette dame.
J’en avais déjà parlé mais comme vous le savez la pédagogie consiste à répéter les mêmes choses en utilisant éventuellement un langage différent jusqu’à ce que le message porte.
Dans ma pratique j’ai souvent observé que chaque phobie avait une genèse, c’est-à-dire que sa naissance coïncidait toujours avec un événement traumatique vécu comme tel par la personne affectée par une phobie.
Ce qui est encore plus intéressant à observer c’est que l’objet phobie n’a pas nécessairement de lien direct avec cet événement traumatique, mais qu’il aurait très bien pu se trouver là au moment du trauma.
C’est ainsi que je me rappelle d’une jeune fille atteinte d’une phobie des transports, alors il ne lui était jamais rien arrivé dans les transports, pas d’agression, pas de conflits.
Cependant c’est le moyen de transport qu’elle avait utilisé qui l’avait amenée à être confrontée à un événement traumatique.
Dès lors, elle ne pouvait plus supporter l’idée de prendre le train, le bus ou encore le métro.
Il en va de même quant a la phobie des insectes, et parmi ma patientèle j’ai un jour reçu une jeune femme qui en était atteinte de cette phobie.
Nous avons contextualisé son problème, je parle de contextualisation car vous savez combien c’est un élément dans la prise en charge thérapeutique d’un problème qui est extrêmement important.
C’est ainsi qu’en contextualisant le problème de cette jeune femme que nous avons découvert que son vrai problème n’était pas l’insecte en soit mais ce qu’il véhiculait potentiellement.
La phobie des insectes de cette personne était liée à la peur d’avaler un insecte et que cet animal lui fasse du mal, qu’elle en tombe malade voir qu’elle en meure.
Elle a rapidement convenu que cette dernière éventualité était peu probable, mais l’idée d’avoir ce truc comme elle l’appelait dans la gorge puis dans l’estomac la terrorisait.
Elle en était parfois quitte d’ailleurs pour des crises d’angoisse terribles !
Ce qui la rendait donc cette jeune femme phobique c’était une absence totale de contrôle de la chose ingérée, et les conséquences qu’elle pouvait redouter : maladie contamination et décès.
De fait, pour contrôler sa peur de la maladie, de la contamination et de sa propre mort, elle organisait autour d’elle une espèce de champ stérile qui rendait sa vie encore plus infernale qu’elle ne l’était déjà à l’idée d’être victime d’un insecte.
Bien évidemment la chaleur aidant, l’été aidant les personnes qui sont affectées d’entomophobie ont toutes les raisons d’être en hypervigilance ce qui ne fera que croître leur peur.
Donc la question se pose de savoir s’il existe des solutions à la phobie des insectes ?
Alors bien sûr il existe des solutions pour traiter cette phobie, à ceci près que tout est une question de contexte et de personnes.
Soigner la phobie en général et ceci quel que soit son nom effectivement posé la question du changement.
Quand vous traitez un problème inéluctablement vous changez de regard sur votre environnement, sur votre façon d’être ou votre façon de faire, sur les autres comme sur vous-même.
Être malade ou se considérer comme tel peut avoir d’infimes avantages.
Je me rappelle qu’enfant j’avais grand plaisir à être souffrant, bien que paradoxalement j’avais vraiment mal quelque part ; je m’inventais des maux pour ne pas aller à l’école.
Être malade ou être considéré comme tel même pour une durée limitée m’évitait un problème.
Je n’avais pas envie d’aller à l’école et je voulais bien voir mes amis mais je ne voulais pas travailler, d’où l’intérêt pour moi d’être malade ou de prétendre l’être.
Et mon problème scolaire avait plus de place dans ma vie dans le sens de la douleur que le fait de ne pas revoir mes amis.
Du coup soigner une phobie signifie qu’il ne suffit pas de s’en plaindre, je n’exprime aucune intention moqueuse mais cesser de souffrir c’est accepter de se comporter en conséquence,
C’est-à-dire ne plus se satisfaire de ses stratégies d’évitement.
Traiter un problème de phobie, de phobie des insectes comme toutes les autres phobies d’ailleurs, c’est apprendre et accepter un autre regard sur soi et son environnement.
Je vous confirme qu’il existe des solutions ces traitements de la phobie nécessitent un comportement responsable la plupart du temps.
Avec le temps les personnes intéressées apprennent à gérer les interactions les concernant de façon plus adulte, encore faut-il le pouvoir encore faut-il le vouloir faut il aussi que le nouveau bénéfice compense la perte.
Une phobie est donc l’expression d’une angoisse liée à la peur de perdre le contrôle, et à propos des insectes il est difficile voire impossible de contrôler un animal dont on ne sait jamais ce qu’il va faire ni où il va se rendre.
Il faudra donc trouver d’autres solutions qui font appellent à d’autres langages et à d’autres logiques.
Il faudra donc une solution à une phobie soit mathématico logique.
A ce propos je vous invite à regarder la vidéo liée au programme Arthus qui elle va justement vous permettre ou en tout cas ce programme thérapeutique en ligne va justement vous permettre de traiter ce problème de phobie des insectes qu’on appelle encore une fois l’entomophobie.
Je vous laisse découvrir cette vidéo, vous trouverez le lien en dessous de ce podcast dans la description dudit podcast.
Je vous invite à regarder cette vidéo qui va vous permettre de trouver une solution extrêmement facile à votre phobie des insectes et du coup de pouvoir lâcher prise sur vos peurs.
Merci de votre attention, merci de votre confiance et à très bientôt !